Famille mariste

La Société de Marie est née le 23 juillet 1816, au sanctuaire de Notre-Dame de Fourvière (à Lyon, France).

Les fondateurs : un groupe de douze séminaristes, dont Jean-Claude Colin et Marcellin Champagnat. Leur vision devient globale, cette Société de Marie dans laquelle ils s’engagent englobe dans un même mouvement des prêtres, des frères, des sœurs et un tiers-ordre de laïcs hommes et femmes. Ce sera une « famille » à quatre branches.

Elles sont liées par leur idéal spirituel : se mettre, comme Marie, au service de l’Église par un travail discret et caché, mais généreux et dynamique.

Les Pères et les Frères de la Société de Marie

La fondation d’une Société portant le nom de Marie « pour répondre aux grands besoins des peuples » se concrétise avec le Père Jean Claude Colin. Dans une France déchristianisée, les Pères maristes mènent des missions dans les campagnes et créent des écoles. En 1836, à la demande du Pape, ils acceptent d’aller en Océanie et d’y établir de nouveaux territoires de mission. Aujourd’hui, l’association compte environ 600 membres répartis sur les cinq continents.

« Être mariste, c’est être appelé et choisi, par un amour gratuit, pour vivre l’Évangile comme Marie, dans une Société qui porte son nom. »

Constitutions des Pères maristes

Les Frères maristes

Les Frères maristes sont nés en 1817 pour répondre aux besoins spirituels, éducatifs et physiques des jeunes et des pauvres. Le fondateur, un jeune père mariste français, Marcellin Champagnat, faisait partie du groupe des douze de Fourvière. Il a répondu à ces besoins en formant des jeunes hommes à l’enseignement. Aujourd’hui, quelque 2 400 frères maristes travaillent dans plus de 60 pays, dans des écoles et dans d’autres projets éducatifs, de développement et de catéchèse.

« Nous faisons de notre mieux pour rester fidèles à l’Esprit du Sauveur ressuscité, qui nous donne, comme aux premiers chrétiens, la grâce de vivre  »unis d’esprit et de cœur ». »

Constitutions des Frères maristes

La première branche féminine de la Société de Marie est née en France à Cerdon en 1817 et a continué à se développer à Belley, grâce à la perspicacité et au zèle de Jeanne-Marie Chavoin. Les Sœurs maristes reconnaissent Jean-Claude Colin comme leur fondateur et Jeanne-Marie Chavoin comme leur fondatrice. A son exemple, les Sœurs maristes vivent aujourd’hui leur mission dans l’Eglise, en particulier auprès des jeunes, des pauvres et des malades, en Europe, en Australie et en Océanie, en Amérique et en Afrique.

Les Sœurs maristes

« Notre congrégation se caractérise par le désir de faire du mystère de Marie dans l’Église l’inspiration quotidienne de sa vie et de son action, et non par une œuvre spéciale ou par la promotion d’une forme particulière de dévotion mariale. »

Constitutions des Sœurs maristes

Les Sœurs missionnaires de la Société de Marie

Fondée par Françoise Perroton, une laïque française qui s’est rendue sur l’île de Wallis en Océanie en 1845, peu de temps après l’arrivée des premiers Pères maristes. Elle a vécu comme membre du Tiers Ordre de Marie et s’est occupée en particulier des femmes et des enfants de l’île. En 1931, les Sœurs missionnaires de la Société de Marie ont été approuvées en tant que congrégation religieuse.

« Nous voulons répondre aux appels d’aujourd’hui avec l’audace et le zèle des pionniers. Nous voulons maintenir vivante cette audace - simple, joyeuse et prudente - fondée uniquement sur l’amour et la puissance de Dieu afin d’annoncer l’Évangile dans sa force et son intégrité, en apprenant à nous adapter aux différentes cultures et conditions de vie. »

Constitutions des Sœurs missionnaires maristes

Les branches laïques de la Famille mariste

La vision originale du projet mariste voyait « le monde entier mariste », à travers la vie d’innombrables laïcs adoptant l’esprit de Marie. L’engagement des laïcs dans la Famille mariste a été défini par Saint Julien Eymard comme le Troisième Ordre de la Société de Marie. Il s’est depuis développé en une grande variété de groupes maristes de fidèles laïcs dans différentes parties du monde. Quel que soit leur nom, ces groupes rassemblent des hommes et des femmes, mariés ou célibataires, des familles et des amis, qui souhaitent s’inspirer de l’intuition mariste pour vivre leur engagement de laïcs dans l’Eglise et dans le monde.

« Ta caractéristique distinctive des laïcs maristes est le style de leur mission. Ils vivent leur spiritualité immergée dans ce monde. Ils sont la  »présence de Marie » là où les autres branches n’arrivent pas : sur leur lieu de travail, dans la vie sociale, avec leurs amis et voisins, et dans la société civile. »

Statuts du Laïcat mariste européen

Marist Europe
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